Abstract
As a typical example of mobile religious youth, Filipinos travel to Denmark for a two-year stay as au pairs (aged 18–30). During those two years, the au pairs either opt out of religious practice or intensify their relationship to God in new ways. Whichever they choose, migration brings opportunities to grow as individuals and as active advocates of faith. Using descriptive statistics from the Philippines and Denmark, I compare youth generations to show how Filipino youth inhabit religious traditions in different ways than their Danish peers. The macro perspective on age cohorts reveals that theories of generation and youth should be re-drawn to fit the local religious context. In the second section of the article, I analyse semi-structured interviews with au pairs to make clear how global ways of enacting religion comes to the fore through ideas of choice, authenticity, and ambivalence.

Résumé
Les Philippines qui se rendent au Danemark en tant que jeunes filles au pair sont un exemple intéressant de jeunes religieusement affiliées et géographiquement mobiles. Pendant leur séjour de deux ans, ces femmes, âgées de 18 à 30 ans, abandonnent leur pratique religieuse ou, au contraire, intensifient et renouvellent leur relation à Dieu. Dans tous les cas de figure, leur parcours migratoire leur donne l’occasion de grandir comme individus. La première partie de mon article repose sur la comparaison de statistiques sur la religion aux Philippines et au Danemark. L’étude révèle des rapports différents aux traditions religieuses chez les jeunes philippins et les jeunes danois. Elle suggère aussi que les théories sur les générations, et sur la singularité de la jeunesse en matière religieuse, sont surtout valables pour les pays occidentaux. Dans la deuxième partie de mon article, l’analyse des entretiens semi-directifs menés avec des jeunes filles au pair montre comment le rapport des jeunes à la religion, dans un contexte mondialisé, est caractérisé par la possibilité du choix, la recherche d’authenticité et l’expérience de l’ambivalence.